31/01/2021
D’une méditation formelle vers une méditation plus intuitive.
Dans la pratique du Yoga, nous avons donc dit que samappati était la fusion entre : nous-mêmes, un objet (de concentration) et nos moyens de connaissances de cet objet, et ceci avec ou sans mots. C'est ce qui peut se produire pendant les postures, par exemple.
Mais il s’agit d’une « méditation » sur les éléments grossiers. Si je reprends l’exemple d’un objet corporel tel que ma tête, nous allons « fusionner » avec les éléments qui la composent.
Le samadhi est un peu différent car il est une méditation sur les éléments subtils, c’est-à-dire tout ce qui apparaît en nous-mêmes, à l’exception du purusha, le centre permanent.
Nous passons, ainsi, d’une méditation formelle vers une méditation plus intuitive.
« En atteignant la nature subtile des choses, le Samadhi participe de l’indifférencié » (1.45)
C’est donc l’accès à l’unité.
Par contre cet état d’unité comporte « encore des graines ». Ces graines sont des « impressions », c’est-à-dire « l'idée que nous nous faisons d'une situation à partir de nos connaissances, de nos souvenirs ».
Lorsqu’enfin on atteint le samadhi sans graines ou sans semences, c’est le Nirbija samadhi. C’est l’état le plus élevé pour un yogi. C’est la réalisation de sa véritable nature.
C’est l’accès à notre centre (purusha), à la pure conscience, libre des attachements et des conditionnements.